De toutes les avancées qui marquent l'histoire de la médecine, la vaccination est tenue pour l'une des plus grandes. Moyen de prévention efficace, elle se prête à un usage massif, propre à protéger des populations entières contre des maladies infectieuses.La France a joué un rôle-clé dans son développement, notamment par les travaux de Pasteur. Pourtant, en ce début de XXIe siècle, la vaccination suscite des réticences accrues, en France comme à l'étranger. Ce refus, plus ou moins marqué, de la vaccination n'est pas nouveau : l'histoire de la vaccination est aussi une histoire des résistances qu'elle rencontre. Cependant, une remise en cause insidieuse monte, sapant l'acceptation vaccinale, l'acceptation de la vaccination par le grand nombre. C'est dans ce contexte inédit que le législateur français a décidé, à compter du 1er janvier dernier, d'étendre l'obligation vaccinale ordinaire. L'acceptation vaccinale est donc bien actuellement un objet de rechercheessentiel, pour le médecin naturellement mais aussi pour le juriste, le sociologue ou le philosophe. Elle l'est d'autant plus qu'elle est une voie d'accès à la complexité du monde contemporain comme le suggère l'ampleur du débat public en cours.
Responsables scientifiques
Renaud Bouvet, chef de service CHU Rennes, Laurent Rousvoal, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, Université Rennes 1
Comité d'organisation
Astrid Hirschelmann, professeure de psychologie, Université de Caen
Eric Péchillon, professeur de droit public, Université de Bretagne Sud
Comité scientifique
Jacqueline Lagrée, professeur émérite de philosophie, Université de Rennes 1
Marie-Laure Moquet-Anger, professeur de droit public, Université de Rennes 1, présidente de l'AFDS
Philippe Pierre, professeur de droit privé, Université de Rennes 1
Pierre Tattevin, professeur d'infectiologie, Université de Rennes 1, président de la SPILF
Avec le soutien
L'Association française de droit de la santé La Société de pathologie infectieuse de langue française